Nous avons un rapport particulier à l’eau dont nous sommes issus voilà 3 ou 4 milliard d’années (on peut l’entrevoir autrement, mais partons sur cette hypothèse…), et selon notre histoire et nos origines encore plus étroit.

Originaire de Socoa où mon père était pêcheur au port de Saint Jean de Luz, la Mer était à la fois un terrain de jeu et celui où les bateaux quittant le port nous éloignaient de nos pères, maris, amis… pour la journée, quelques semaines ou quelques mois durant les campagnes de pêche au thon sur les côtes africaines.

Terrain de jeu donc pour certains (moi compris), la mer et ses tempêtes ont souvent été des moments dramatiques pour beaucoup des pêcheurs et leurs familles (dont la mienne). Mais elle fascine notamment au moment des tempêtes qui s’abattent sur la côte, où en les l’observant de la terre ou sur l’eau sa puissance nous interpelle.

Plus de 70 % de la surface du globe terrestre recouverte d’océans et encore tant d’inconnues à leurs sujets.

J’entretiens un lien à la mer très étroit donc, et j’ai appris à l’aborder avec beaucoup d’humilité en sachant la respecter à la hauteur de sa force.